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dimanche 27 janvier 2013

le tueur, tome 2 : l'engrenage, de Matz/Jacamon

 
 
 
4ème de couverture : Quand le tueur perd les pédales, c'est pas joli à voir. Il aimerait souffler un peu, remonter la pente, mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu'on veut. Est-il prêt ? Voit-il encore les pièges, le dessous des cartes ? Sait-il à qui faire confiance ? Attention aux rechutes !
 
 
Mon avis : A la fin du 1er épisode, nous laissons le Tueur dans une situation assez délicate (voir tome 1 ici). Autant vous dire que j'avais hâte de me précipiter à ma médiathèque pour connaître la suite!
 
Dans ce 2eme tome, nous retrouvons notre anti-héros au Vénézuela, entrain de décompresser et d'oublier l'espace de quelques instants les petites bavures qu'il a commis lors de son dernier contrat à Paris.
Malheureusement le répits sera plus court que prévu!
 
Le scénario est donc toujours aussi bien ficelé : on ne se doute de rien  avant  la fin. Les dialogues et scènes d'actions sont plus présent que dans le tome précédent mais les monologues du tueur font toujours autant mouche : la comparaison du tueur avec un redoutable prédateur préhistorique est juste excellente!
concernant les dessins et les jeux de couleurs, je trouve qu'ils ont été encore plus soigné que dans le tome 1,  on ressent vraiment  la précision, l'efficacité du découpage et de la mise en page.
 
Histoire de ne pas trop révéler l'intrigue je dirai juste que dans ce tome il faut avoir en tête que même si  les apparences peuvent être trompeuses, tôt ou  tard les masques tombent!
Je rajouterai juste aussi que je trouve que le tueur devient de plus en plus attachant et que j'ai eu un peu de peine pour lui à la fin de cet épisode, car la solitude semble encore un peu plus s'emparer de lui.
 
En conclusion, je dirai que j'ai dévoré ce tome à vitesse grand V, on est happé par l'histoire et arrivée à la dernière page on a qu'une hâte, lire le tome suivant!
 
 
Ma note : 18/20

 --> je ne ferai pas de petit topo sur les autres épisodes, j'espère que mes avis sur les deux premiers tomes vous donneront envie de lire la suite de cette BD qui vaut vraiment le détour..

mercredi 16 janvier 2013

Hate list, de Jennifer Brown


4ème de couverture : "C'est moi qui ai eu l'idée de la liste. Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure. Est-ce qu'un jour on me pardonneras ?"
C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses? Jusqu'au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...
 
 
Mon avis : C'est totalement par hasard que j'ai appris l'existence de ce livre via le site Livraddict, et plus précisément grâce au blog de Ptitelfe.Après avoir feuilleté une de ses chroniques sur un autre roman, j'ai jeter un coup d'oeil à sa page "index des livres" et là j'ai tout de suite été interpellée par ce titre "Hate list" : élu meilleur livre de l'année et meilleure livre young adulte de l'année. J'ai voulu en savoir plus et son avis m'a tout de suite donné envie de le lire à mon tour!(clic ici pour lire son avis)
 
La 4ème de couverture m'a tout de suite fait penser à la tragédie de Columbine.
Valérie se sent coupable d'avoir écrit une liste contenant les noms de personnes qu'elle détestait, car son petit ami Nick a un jour ouvert le feu sur certains d'entre eux dans la cafétéria de leur lycée(les tuant ou les blessant gravement), avant de mettre fin à ses jours.
Ayant été très intéressée par la fusillade de Columbine, cela m'a fait pensé que lors de la tragédie, une partie des armes avaient été fourni auparavant par une amie des tueurs. Je n'ose imaginer ce qu'a dut ressentir cette fille, lorsqu'elle a appris le drame qui s'était produit plus tard au lycée de Columbine...( si bien sure elle ignorait tout des intentions Éric Harris et Dylan Klebold)
 
Pou en revenir au roman, j'ai bien aimé la façon dont il est construit : des articles de presse qui relate la tuerie dans la cafétéria du lycée, des flashback qui permettent entre autre d'en savoir un peu plus sur le pourquoi de ce massacre au lycée, et enfin le présent, avec le retour difficile à la vie quotidienne.
 
Sans trop dévoiler, je dirai juste que j'ai  trouvé le personnage de Valérie ,qui passe du statut d’accusée à celui de victime tout en restant coupable pour elle-même, très attachant.
j'ai aussi aimé le portrait qu'elle dresse de Nick, où elle nous montre que ce n'était pas qu'un monstre sans coeur : il pouvait se montrer drôle et attachant,   mais c'est un garçon  un peu paumé, influençable, avec des tendances suicidaires et  des humiliations quotidiennes au lycée lui ont entre autre fait commettre un acte de folie irréparable.
 
Concernant la réaction des parents, j'avoue ne pas trop savoir quoi en penser: si d'un point de vue extérieur certains de leur comportement peuvent être révoltant voir choquant, j'avoue que je ne sais pas comment je réagirai sur le coup vis à vis de mon enfant si un tel drame devait arriver
 
En conclusion :  j'ai bien aimé ce roman qui est assez émouvant et il n'est pas impossible que cette lecture vous donnent quelques larmes aux yeux! J'ai trouvé cette histoire très réaliste, certains passage m'ont fait penser à Columbine.
J'ai malgré tout 2 petits points négatifs :
- Je trouve dommage que le personnage de Jérémy n'a pas été plus exploité
- J'ai aussi trouvé que le livre se termine un peu brutalement, arrivée aux dernières lignes j'avais envie de dire " oui et ensuite ?"
Mis à part ces 2 petits défauts (selon moi), j'ai passé un bon moment et c'est un livre que je recommande vivement!


Ma note : 16/20

mardi 8 janvier 2013

Battle Royale, de Koushun Takami



Mon petit résumé : Alors qu'ils pensaient partir en voyage scolaire, les 42 élèves (21 garçons et 21 filles) de la 3e B ont été sélectionnés pour participer à l'expérimentation militaire du Programme 68. Ils sont endormis par gaz dans leur bus et transportés sur une île. Là, on leur explique les règle du jeu (du Programme 68) : ils vont devoir s'affronter à mort, afin qu'il ne reste à la fin d'un délai imparti de 3 jours qu'un seul ou qu'une seule survivante. Le/la champion/ne gagne le droit de vivre au frais de l'Etat jusqu'à sa mort, ainsi qu'un autographe de la main de Sa Grandeur le Reichsführer.
Chacun porte à son coup un collier électronique qui permet de le situer en permanence. Si quelqu'un tente de s'enfuir, le collier explose, idem si personne ne meurt au bout de 24h. De plus, de nouvelles nouvelles zones de l'île deviennent au fil du temps interdite, ce qui force les élèves à rester en mouvement, et donc de faire inévitablement de bonnes ou mauvaises rencontres.
Chaque élève dispose également d’un sac, dans lequel se trouve un peu d’eau et du pain, une carte de l’île ainsi qu’une arme(qui peut aussi bien être une mitraillette, un gilet par balle qu’ une pauvre fourchette…)
Attention…. Prêt…. Tuez !

Mon avis : C'est un roman qui me tentait depuis un bon bout de temps et quand par hasard je l'aie enfin vue disponible à la médiathèque, je me suis immédiatement jetée dessus.
 
J'ai trouvé l'intrigue de ce roman assez original et dès les premiers chapitres on entre de suite dans l'action! Nous suivons donc ces élèves qui se retrouvent dans une situation extrême de survie, qui permet de révéler la vraie nature de chacun : amour, amitié, tout est remis en question
Qui refuse le jeu? Qui est prêt à le jouer sans aucun scrupule? A qui faire confiance? qui est prêt à me faire confiance? Ma copine avec qui je riais encore hier, est-elle maintenant une ennemie potentielle? Va-t-elle-m'achever d'une balle dans la tête une fois que j'aurai le dos tourné?
Voici les questions que le lecteur peut se poser en suivant les funèbres péripéties de ces élèves.
Les personnages sont ainsi très nombreux, et l'intrigue est divisée d'autant, (même si elle se concentre un peu plus sur Shûya Nanahara et ses amis) pourtant on ne perd jamais le fil de l'histoire! On alterne aussi très habilement entre l'histoire des divers élèves et leur psychologie respective, et les phases d'actions.
 
J'ai trouvé certaines morts assez sanglantes, mais sans trop rentrer non plus dans l'exagération ou le gore.
Après bien sure,certains décès sont plus émouvant que d'autres étant donné qu'on s'attache à certains personnages. On espère toujours que  ces derniers trouveront  un moyen d'échapper à la mort, malheureusement, on ne peut pas toujours échapper à son funeste destin.
 
En conclusion :  je dirai qu'il ne faut pas être effrayer par les prénoms des différents élèves, on finit par réussir assez rapidement  à se rappeler de qui est qui sans trop s'emmêler les pinceaux. De plus les pages défilent vraiment à vitesse grand V, tellement on est pris dans cette histoire, et quel final! plein de rebondissements!
Ma note : 18/20
 

 

jeudi 3 janvier 2013

Mémoire en cage, de Thierry Jonquet

 


4ème de couverture : Qui ? Comment ? Pourquoi ?
Voilà les questions que se posait le commissaire Gabelou. Trois questions pour trois cadavres. Comment en était-on arrivé là ? La fatalité , L’injustice Et la vengeance…
Cynthia a beau être prisonnière de son fauteuil roulant et de son corps souffrant, elle n’est peut être pas si débile qu’il y paraît.
Sa vie est fichue alors il ne lui reste plus qu’a réussir la mort de l’ordure qui a tout gâché.
Mais comment ?
Mon avis : C’est un thriller au style assez particulier, à ne peut être pas mettre entre toutes les mains car ce roman risque de mettre mal à l’aise certains lecteurs par son côté parfois assez glauque accompagné d’un langage assez crus.

Personnellement j’ai passé un bon moment en lisant ce bouquin. En moins de 200 passages l’auteur arrive avec brio à nous transporter dans un univers bien loin de celui des bisounours : ici injustice, insulte, vengeance et perversions sexuelles nous tiennent compagnies tout le long du roman.

Ce livre mêle récit et narration à la 1èrepersonne, ce qui nous permet de connaître les pensées des divers personnages. De plus certains points de l’histoire sont racontés par plusieurs personnages ce qui nous permet de mieux cerner le point de vue de chacun. J’ai été bluffé par le final, qui est très bien trouvé, même si , sans trop en dire non plus, j’ai eu de la peine pour Isabelle Morier.
En conclusion : troublant, machiavélique, pervers et dérangeant, c’est définitivement un livre qui ne laisse pas de marbre. Je pense que par curiosité je lirai une autre œuvre de cet auteur.


Ma note : 16/20

Le tueur, tome 1 : long feu, de Matz/Jacamon

 

 
4ème de couverture : long feu est l'autobiographie d'un tueur professionnel. Un homme solitaire et froid, méthodique et consciencieux, qui ne s'embarrasse pas de scrupules ni de regrets. Alors qu'il guette sa prochaine victime, nous partageons ses pensées, nous apprenons à le connaître, nous découvrons sa vie à travers de nombreux flash-back. Plus l'attente dure et plus il s'énerve, il nous entraîne dans des abîmes de violence, jusqu'à l'explosion finale. Mais les cartes seraient-elles truquées ? Gare aux éclaboussures...
Mon avis : Waow que dire mis à part que j’ai adoré et que j’ai été littéralement happé dans cette histoire. On est de suite plongé dans un scénario incroyable un peu sous forme d'un huit clos pesant qui nous entraîne dans l'esprit psychologique d'un tueur en planque dans un appartement parisien qui attend sa prochaine cible.
La profondeur psychologique du Tueur ( dont on ne connaît pas le nom) est très bien travaillée et nous tient en haleine tout le long de cette BD : c'est un homme froid, méthodique, sans scrupule, avide d’argent et qui critique la société avec une argumentation si bien rodée, que sur certains points on aurait presque envie de s'attacher à cet homme sans coeur.
j'ai également beaucoup aimé les dessins et la maîtrise des couleurs dans les différentes scènes.

En conclusion : ce premier épisode est une très bonne accroche, avec une fin très intrigante. Vivement la suite!
Ma note : 17/20

Rescapé du camp 14 : De l'enfer nord-coréen à la liberté, de Blaine Harden

 


4ème de couverture : Aussi hallucinant que glaçant, le témoignage unique d'un homme né il y a trente ans dans l'horreur d'un camp de travail nord-coréen et qui, au prix d'un courage et d'un instinct de survie inouïs, parviendra à s'enfuir. Une plongée édifiante au coeur de la barbarie, la folie et l'inhumanité.
La première fois qu'il a vu Shin, Blaine Harden a été frappé par son regard, hanté, fuyant, et par son corps, couvert de cicatrices. Et Shin a raconté son histoire.
Celle d'un enfant né d'une union arrangée entre deux détenus ; un petit garçon témoin des pires atrocités, obligé de trahir ses camarades pour un peu de nourriture ; un adolescent forcé de travailler dix-huit heures par jour et qui a été contraint sous la torture de dénoncer ses proches.
Un jeune homme qui, un jour, par miracle, a réussi à s'échapper du camp pour,
hélas, connaître l'errance et l'esclavage dans les fermes qui jalonnent la frontière sino-coréenne. Avant de trouver enfin la liberté.
L'histoire d'un homme brisé par un pays où l'absurde le dispute à l'horreur, mais aujourd'hui bien décidé à éveiller le monde à une réalité d'autant plus révoltante qu'elle demeure délibérément
ignorée.
Mon avis : Ce livre aussi saisissant que glaçant, qui est une véritable plongée dans l'enfer du régime Nord Coréen, m’a pas mal secoué après coup et fait beaucoup réfléchir :
Shin est né dans le camp 14 : un camp de travail où la Corée du Nord enferme dans des conditions terribles ses ennemis politiques et les membres de leur famille.
Dans cet espace barbare, les mots amours, affections, solidarité n'existent pas : la délation, la violence et la brutalité sont les seuls rapports humains.
Par miracle Shin parviendra à s’échapper du camp après y avoir passé plus d’une vingtaine d’année…

En plus du témoignage bouleversant et glaçant de Shin l'auteur nous livre aussi beaucoup de détails sur l'organisation du régime totalitaire Nord Coréen.

Plusieurs passages m’ont marqués mais celui-ci peut être encore plus que les autres : " Nos lycéens s'interrogent sur le fait que Roosevelt n'ait pas bombardé les voies ferrées menant aux camps hitlériens. Nos enfants se demanderont peut être un jour pourquoi l'Occident a regardé les images par satellite des camps de Kim Jong et n'a rien fait"

En conclusion : biographie politique de l'année 2012, c'est un livre, que je recommande vivement, malgré certains passages qui peuvent être assez dur, mais cela vaut le coup car on apprend énormément de choses, que nous lecteurs, n'aurions peut être jamais soupçonné sans ce témoignage bouleversant.

Ma note : 17/20